A voir et à revoir : « l’âge d’or de la pub » sur France 3

A la fin du 19ème siècle, l’affiche est le principal support d’expression publicitaire en France. Les colonnes Morris, pionnières de l’affichage publicitaire, les kiosques à journaux ont essaimé dans les grandes métropoles, faisant le bonheur des sociétés d’affichage et des colleurs d’affiche.

 

L’esthétisme des premières affiches n’est pas évident, le message prime. Le paysage urbain parisien se pare d’affiches collées. Vers fin 1920, une nouvelle génération d’affichistes invente une publicité moderne. L’affiche est plus stylisée, on commence à reconnaître des polices de caractère sur certaines. Adolphe Mouron dit Cassandre, Charles Loupot, Paul Colin mettent alors en valeur les trains Pullman, le Café Martin, les automobiles Bugatti. Les collectionneurs et les antiquaires s’arrachent leurs lithographies encore aujourd’hui.

 

Que ces affiches soient élevées au rang d’œuvres d’art, c’est amplement mérité et c’est sans doute ce qui a donné à la publicité ses lettres de noblesse. La réclame est aussi à la radio. L’année 1923 voit la première réclame radiophonique avec un établissement de nuit pour annonceur. Dès lors, commerçants et industriels des villes moyennes y voient l’opportunité de promouvoir plus efficacement leurs produits. Le slogan se prête bien à la radio. Concis et percutant, le message est répété à l’envi sur les ondes, assez pour s’imprimer dans la mémoire collective.

 

Marcel Bleustein-Blanchet fonde, en 1926, Publicis, premier grand groupe publicitaire français. L’Exposition universelle de 1937 et son « pavillon de la publicité » consacre la professionnalisation des publicitaires et ses trois professions : le publicitaire, l’annonceur et l’affichiste. La publicité de marque a fait son entrée à la télévision au début des années 70. Si le slogan “la Pile Wonder ne s’use que si l’on s’en sert » a marqué la génération née en 1920, Dim et son jingle « Ta-Ta, Ta-Ta, Ta-Ta… » a marqué la génération née en 1950. La publicité devient alors un travail d’équipe, une mécanique parfaitement huilée entre créatifs et commerciaux, le team créatif étant le pilier de l’agence.

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Dossier / L’algue, une ressource aux multiples débouchés

Par Hervé Dreano, Ambassadeur Safe Seaweed Coalition

 

Les Algues marines

 

Ce n’est pas une plante, mais elle fait partie du règne végétal en tant qu’organisme vivant se développant dans le milieu marin (en fait, il s’agit du plus ancien des végétaux apparus sur terre). Pour résumer en quelques mots, c’est le principe de photosynthèse qui permet à l’algue d’absorber la lumière du soleil tout en élaborant de la matière organique par captation du dioxyde de carbone (le CO2).

 

L’algue n’a jamais été autant au cœur de toutes les convoitises, suscitant l’intérêt à l’échelle planétaire. On lui prête en haut lieu, notamment à l’ONU, de multiples vertus qui prennent aujourd’hui une résonance particulière dans le contexte du dérèglement climatique et de perception accrue de ses fâcheuses conséquences : restauration des écosystèmes marins, diminution de l’acidification des océans, source inépuisable de captation du C02, aliment de substitution ou complément alimentaire pour les humains et les animaux. De plus, elle n’a besoin ni d’électricité, ni de machines, ni de fertilisants, ni d’eau douce (cela va de soi!) pour se développer. Elle est donc à la pointe de la sobriété énergétique tant revendiquée aujourd’hui.

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Interview / Réforme de la VAE : des décrets d’application très attendus

Propos recueillis par Dominique Perez

Ouvrir à tous un accès simplifié à la VAE, sans passer par les arcanes d’un parcours administratif complexe et en étant accompagné, tel est l’esprit de la loi Marché du travail, promulguée le 21 décembre 2022, à la suite d’une première expérimentation. Financement, préparation des jurys de validation, profils des «architectes de parcours» chargés de suivre individuellement chaque candidat… Bien des sujets restent sur la table, avant la généralisation du dispositif. Explications d’Olivier Gérard, chef de projet chargé de ces expérimentations intitulées «REva» (services de la Première Ministre).

 

Vous avez, en mars 2022, rendu un rapport à Elisabeth Borne, alors ministre du travail dressant le bilan d’une première expérimentation d’une VAE nouvelle formule pour 146 demandeurs d’emploi. Pourquoi une deuxième expérimentation, alors que la loi a été votée ?

La première expérimentation a révélé une réduction des abandons des deux tiers des candidats en cours de parcours, c’est à dire deux fois moins que dans le parcours «classique», et identifié que 75 % des personnes ont constaté une évolution positive après leur parcours (ayant retrouvé du travail, et/ou étant mieux rémunérés qu’auparavant…). Près de 70 % ont obtenu une validation totale de leur certification, ce qui est équivalent aux taux nationaux. Le tout en une durée moyenne de 4 à 6 mois, contre seize mois pour le parcours «classique». La deuxième expérimentation, qui a commencé en septembre et qui court jusqu’en juin 2023, concerne 3500 personnes avec une clef d’entrée unique, quel que soit le parcours du candidat. Nous avons souhaité que l’expérimentation se poursuive à plus grande échelle pour confirmer principalement deux éléments : que l’étape de recevabilité telle qu’elle est actuellement conçue, concrétisée par le remplissage du fameux «Cerfa», très complexe, n’a aucune valeur ajoutée pour le candidat.

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Derrière le succès des bilans de compétences : ce qu’il faut savoir

Selon la Caisse des dépôts, les bilans de compétences réalisés au titre du CPF (Compte Personnel de Formation) sont en nette augmentation. De 33.000 en 2019, on est passé à 85.000 en 2021. On prévoyait même 100.000 en 2022. 

 

La Loi « Avenir Professionnel » de 2018 qui promeut les dispositifs flexibles comme le CPF (Compte Personnel de Formation) a singulièrement chamboulé le paysage des bilans de compétences. Hier encadré par la loi de 1991, tant sur la durée de la prestation que sur la qualification des prestataires, le marché a considérablement évolué. Les CIBC, acteurs historiques, n’avaient certes pas le monopole du bilan de compétences, mais ils en captaient une bonne part. Les prestataires, qui avaient l’habitude de fonctionner sur référencement dans un marché réglementé et régulé, se retrouvent désormais concurrencés par de nouveaux « trublions ». Il n’y a plus de chasse gardée. Pour beaucoup d’historiques, une jungle s’est installée avec des prestataires plus ou moins fantaisistes, une situation aggravée par la monétisation du CPF et la plateforme MonCompteFormation. 

 

Depuis, la demande de bilan de compétences s’est singulièrement accrue. La crise sanitaire a même amplifié le phénomène. Burn-out, bore-out, désenchantement, désalignement, crise managériale, distorsion avec les valeurs affichées, salaires qui décrochent, tout cela stimule les demandes de reconversion. 

 

Pas étonnant donc que ce marché de l’intermédiation professionnelle suscite des appétits. Le nombre de prestataires dispensant des bilans de compétences aurait plus que doublé, sinon triplé ces dernières années. Pourtant, rien ne dit que cette flambée de bilan de compétences soit durable.

 

D’ailleurs, selon Sandrine Beaulieu, responsable du centre de bilan de compétences Acerola Online, la rentrée 2022 serait plutôt morose. 

« Il est trop tôt pour parler d’une baisse de la demande. Elle est sans doute diluée par l’explosion du nombre de cabinets positionnés sur cette prestation. On voit bien que ceux qui profitent le plus de la demande sont ceux qui ont les plus gros budgets marketing. Ils font beaucoup de publicité avec des offres qui paraissent alléchantes au premier coup d’œil. Ils tirent les prix vers le bas. Les clients ont du mal à distinguer une prestation de qualité d’une prestation sans valeur ajoutée. Attention ! La qualification Qualiopi n’est pas une garantie en soi, n’importe qui peut l’acheter »  prévient-elle. 

 

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De l’université à l’emploi… et les valeurs dans tout ça ?

Selon le code de l’éducation, l’une des six missions de l’université [1] est « l’orientation, la promotion sociale et l’insertion professionnelle ». Par construction, cette mission est particulièrement ardue, d’autant que s’expriment aujourd’hui avec de plus en plus de retentissement des questionnements sur le sens de l’engagement de la jeunesse vers l’emploi. Un fossé semble se creuser de plus en plus entre la jeunesse, qui acquiert des compétences, et le monde de l’emploi. En interrogeant certains personnels des SCUIO-IP [2], le Guide des ressources emploi [3] avec l’Observatoire des Valeurs [4] se sont posés cette question : « Et les valeurs dans tout ça ? ».

Ce n’est pas nouveau mais, de l’avis général, plus encore aujourd’hui qu’hier, les étudiants vivent et expriment leurs désaccords ou leurs inquiétudes face à ce que la société est prête à leur offrir. Le mot clé « valeur » est de plus en plus présent. Dans la relation entre le futur actif et l’entreprise, entre les attentes individuelles et professionnelles et ce qui est offert, il y a un besoin fort d’alignement des systèmes de valeurs. Certains parlent de phénomène temporaire, d’engouement existentiel ou de peurs circonstancielles, d’autres de problèmes de « riches » ; il s’agit en fait d’une lame de fond qui a déjà produit des effets tangibles dans certaines entreprises lesquelles redoublent d’effort pour attirer les talents – et les garder. Ce n’est vraisemblablement qu’un début…

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(1) L’agriculture à la croisée des chemins : l’agroforesterie, une solution qui attend son heure

L’été 2022 est marqué par une sécheresse exceptionnelle. Elisabeth Borne, elle-même, a évoqué une situation historique. Des rivières sont à sec, certains puits ne produisent plus, la nature est en grande souffrance.

 

Dans les exploitations fruitières et légumières, les chaleurs torrides engendrent un stress hydrique qui inhibe le processus de maturation des fruits et légumes (repos végétatif). Les pommes n’ont pas le calibre habituel, les raisins sont brûlés et les tomates ne mûrissent plus. Les grandes cultures de printemps (soja, orge, maïs…) sont en péril. Parmi les solutions préconisées par les agriculteurs figure celle de créer de nouvelles réserves d’eau pour anticiper les épisodes de sécheresse de plus en plus rapprochés. Mais ce n’est pas qu’une question d’eau. Arroser en excès les plants en période de canicule n’est pas la solution… 

 

« Voyez, ici à l’ombre il fait frais, la température n’est que de 26°, mais si vous vous placez deux mètres plus loin sous le soleil, vous avez l’impression de cuire littéralement. C’est comme ça depuis dix ans, une conséquence de l’activité solaire, de l’inclinaison de la terre et sans doute de la conjugaison d’autres phénomènes. Nos anciens ont connu des épisodes similaires qui les ont conduit à abandonner leurs parcelles et à renoncer à leur métier. D’autres sont arrivés plus tard qui les ont défrichées et remis en culture. Avant, on trouvait des solutions à tout, mais là, on n’est plus sûr de rien… » raconte Jean-Marie Fromonot, agriculteur retraité de la SAS Ferme de la Loge, située à Vermenton dans l’Yonne. 

 

L’installation d’arbres dans les cultures en bordure ou en plein champ comme solution pour réduire le ruissellement, l’érosion des sols et améliorer la vie des sols, c’est l’agroforesterie, une pratique ancestrale. Dans le contexte actuel de réchauffement climatique, on commence à en redécouvrir les vertus, comme celle de rafraîchir les sols en été.

 

Bien que sceptique sur l’avenir de l’agriculture dans le contexte actuel de politique agricole commune (PAC) et de réchauffement climatique, Jean-Marie s’est lancé avec ses proches dans un chantier impressionnant. 

 

« Nous avons déjà planté près de 1200 arbres, des alisiers, des chênes, des poiriers, des noyers, des tilleuls et nous envisageons d’en planter 600 de plus. Nous ne sommes pas certains du résultat futur. La seule chose que nos savons, c’est que nous perdons 10% de surface de production mais nous avons fait le choix de nous tourner vers l’avenir… » 

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Chasseur de jobs, un métier émergent ?

Dans un récent article, nous évoquions le risque d’un phénomène de grande démission accentué par le climat d’incertitude qui règne dans le pays avec la guerre en Ukraine, le retour de l’inflation et le spectre d’une nouvelle crise économique à l’automne.

 

Une enquête récente publiée sur la Newsroom de Malakoff Humanis tire la sonnette d’alarme sur l’état de la santé mentale des actifs de moins de 30 ans. Un tiers d’entre-eux auraient pris un arrêt de travail au moins une fois en mars dernier. 14% de ces arrêts seraient dus au stress, à l’anxiété, au burn-out ou bore-out. Clairement, le climat psychologique chez les jeunes n’est pas bon. Avec la dégradation des conditions de travail, les salaires qui ne suivent pas, les bullshit jobs, l’envie de démission est forte. Chez Reporterre, on parle même d’une révolution silencieuse qui se propage, une « révolution sociétale », source de menace pour l’économie française ». 

 

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L’édition de jeux : Marc Kucharz, auteur, ludo-coach, conférencier

Marc Kucharz créé des jeux depuis plus de 30 ans, pour le grand public, les entreprises, les collectivités, les organisations. Il est auteur de jeux à succès comme le jeu de l’achimiste ou encore Tour de contrôle, un jeu d’évaluation et de contrôle des connaissances avec lequel il avait remporté un Lud’or en 1993 au Salon Ludimat Expo.

 

Depuis, Marc a créé des dizaines de jeux en tant qu’auteur ou co-auteur qui ont touché des milliers de personnes dans le monde comme le jeu de l’alchimiste, le jeu du Haka, le Jeu de la paix intérieure, le jeu des accords Toltèques, dont certains primés, sur des thématiques diverses (éducation, formation, hygiène alimentaire, prévention des accidents domestiques, hygiène de vie, communication, pédagogie, développement personnel…). Il est aussi conférencier, formateur et ludo-coach. 

 

Un parcours original qui puise à la fois dans le récit familial, le voyage, l’itinérance, l’altérité, mais aussi dans l’enfance.

 

« En colonie de vacances, quand il pleuvait, il y avait les jeux de société (Monopoly », jeux de cartes…). Quand il faisait beau, c’était les jeux physiques (football, balle au prisonnier…). Les jeux m’ont sociabilisé en m’incitant à accepter les règles, à respecter l’adversaire, l’arbitre et le reste »

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Nouvelles sanctions contre la Russie, quels premiers secteurs affectés en boomerang ?

Mars 2022

On le sait, la Russie fait déjà l’objet de sanctions depuis la guerre de Crimée en 2014. 
Comme on pouvait s’y attendre, elle a riposté aux sanctions occidentales en stoppant ses exportations de céréales vers l’Europe et en décrétant l’interdiction totale de la plupart des produits alimentaires en provenance de l’UE. Etant lui-même producteur et exportateur de céréales, l’Hexagone n’en a pas été trop affecté. En revanche, nos producteurs de pommes et de poires eux ont subi l’effet boomerang, la Russie étant leur premier client. Ils ne sont pas les seuls, les ostréiculteurs bretons, les éleveurs de porc ont beaucoup perdu. Paradoxalement, l’embargo sur les produits agricoles n’a fait que renforcer l’agriculture russe, au détriment notamment de la nôtre. Les russes en ont profité pour relancer leur propre filière fruits et légumes.

 

Si les vins et spiritueux ne sont pas concernés par cet embargo, les tensions se sont focalisées l’année dernière sur le champagne. Seule la mention « игристое вино » (vin effervescent ou mousseux en cyrillique) est désormais retranscrite en cyrillique au dos de la bouteille, reléguant le champagne au même rang que les autres vins. L’appellation « шампанское » (champagne en cyrillique) en Russie étant réservée aux vins pétillants produits par des producteurs russes.

L’escalade d’embargos expose assez souvent au coup du Jokari. 

 

Les ponts commerciaux viennent donc d’être coupés avec la Russie. Les livraisons vont être inévitablement affectées des deux côtés. À noter que le titane, métal amagnétique et réputé pour sa résistance à la corrosion, est présent dans les pièces de structure et les moteurs des avions d’Airbus et plus généralement de tous les avions. Or, la Russie est le principal producteur et fournisseur de titane. Si le conflit est appelé à durer, le consortium Airbus serait le premier à en souffrir.

 

Le G7 n’a pas encore finalisé ses sanctions, mais on devine que la Russie ne sera pas la seule à en souffrir. La chambre de commerce et d’industrie franco-russe redoute les réactions pour les entreprises françaises présentes sur le sol russe, à commencer par Renault, Auchan, Leroy Merlin, Decathlon, Danone, Société Générale…

 

Dans son allocution, le chef de l’État a cherché à préparer les esprits à une chute de croissance et au renchérissement de certains produits. La dépendance au gaz russe n’est pas le seul des problèmes auxquels l’UE et la France auront à faire face. « Ne plus dépendre des autres pour nous nourrir, nous soigner, nous financer » a-t-il dit. Le problème n’est pas nouveau, la pandémie avait déjà pointé les risques d’une trop grande dépendance.

 

En tout cas, voilà qui remet en cause la doxa d’hier.

The « big craquage »

Aux États-Unis, la crise sanitaire a engendré une vague de départs précipités que la presse outre-Atlantique qualifie de « Great Resignation » ou de « Big Quit ».

 

Plus de 4 millions de salariés américains auraient quitté leur entreprise, rien qu’en août dernier. Le profil de ceux qui claquent la porte est très hétérogène : employés de Starbucks, professionnels de santé, de la distribution, des services, des employés modestes, mais aussi des cols blancs.

 

Le phénomène a pris de l’ampleur là-bas, au point de devenir viral sur les réseaux sociaux Twitter, Tiktok. On est loin de la « resignation letter to whom it may concern« . On filme sa dem et on la poste sur les réseaux sociaux, un moyen peut-être d’exorciser ses peurs (celle du lendemain). Mais, si l’on considère le pouvoir de l’influence aujourd’hui, on mesure aussi le risque de contagion par viralité. Les répercussions sur l’économie pourraient être aussi imprévisibles que dramatiques…  

 

Face à cela, les entreprises concernées n’ont d’autres moyens que de relever les salaires à la hâte et promettre d’améliorer les conditions de travail. Parmi ces démissionnaires, beaucoup sont partis sans plan B. Le marché de l’emploi étant porteur aux États-Unis, les prévisionnistes les voyaient reprendre rapidement leur place sur le marché du travail. Mais force est de constater que ce n’est pas vraiment le cas. Idem pour ceux qui ont perdu leur job à cause de la pandémie. Malgré l’arrêt de certaines aides en septembre dernier, beaucoup ne sont pas retournés au travail. Le phénomène est en train d’être analysé par les sociologues. 

 

Ce phénomène a-t-il touché la France ? 

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